Edito février 2023
Si le gouvernement s’entête, mettre le pays « à l’arrêt » le 7 mars, pour gagner
Nous avons une responsabilité, même pendant les vacances scolaires, pour agir et préparer le 7 mars. Le 7 mars l’ensemble des organisations syndicales appellent à bloquer le pays. Le SNFOLC s’inscrit totalement dans cette déclaration. Oui, face à la politique du gouvernement et de Macron, pas d’autre choix que de durcir le ton. Durcir le ton, c’est dire : oui, on cesse le travail le 7 mars et on discute des suites !
Des secteurs s’engagent comme la RATP. Des secteurs s’engagent aussi, comme les médecins qui refusent la politique du gouvernement, comme les transports aériens.
On a d’un côté des milliards de profits (LVMH : 20 milliards ; BNP : 10 milliards… ) et de l’autre… 921 licenciements. D’un côté, plus de 400 milliards pour l’armée, de l’autre, on a l’appauvrissent de tous, dans le privé comme dans le public.
Le gouvernement Macron refuse l’augmentation des salaires, pourtant une nécessité pour tous. Nos salaires sont à la baisse et pour gagner plus, il faudrait travailler et plus longtemps.
C’est aussi ce que propose le ministre Ndiaye avec son soi-disant protocole salaires dénommé « pacte ». C’est ce que refuse le SNFOLC : la baisse des salaires, le « travailler plus pour perdre un peu moins », le « travailler toujours plus longtemps » du projet de réforme des retraites Borne-Macron.
Dans l’Education nationale, le ministre poursuit ses contre-réformes : suppressions de postes et de classes, « Pacte », baccalauréat avec ses épreuves de spécialité, réforme du collège, fusion des corps, suppression de la technologie en 6ème… De toutes ces réformes, comme de celle des retraites, personne ne veut. Contre elles, le rejet est massif. La colère est puissante.
Bloquer le pays à partir du 7 mars contre la réforme des retraites, mère des batailles, c’est ouvrir une brèche pour gagner sur toutes nos revendications : salaires, conditions de travail, statuts, réforme du baccalauréat, Parcoursup…
Tous ensemble, nous pouvons gagner !
Edith Bouratchik
secrétaire générale du SNFOLC