Communiqué du 22 mars 2023
Epreuves de spécialité STMG
CANDIDATS ET PERSONNELS MÉPRISÉS UNE FOIS DE PLUS !!
Le SNFOLC dénonce la situation incroyable et invraisemblable dans laquelle le ministre de l’Éducation nationale vient de projeter les 82 000 élèves de terminales STMG, les enseignants surveillants et les personnels de direction lors de l’épreuve de spécialité éco-droit du baccalauréat du mardi 21 mars 2023.
Environ une heure après le début de l’épreuve le ministère a constaté l’existence d’une « fuite » et a décidé d’annuler le début de l’épreuve en cours et de la recommencer avec un sujet de secours alors même que les sujets de secours n’étaient pas imprimés.
Avec pour conséquence de transformer une épreuve de 4 heures en une épreuve de plus de 5h. Dans certains lycées les candidats ont terminé à 19h30 une épreuve commencée à 14h. Les élèves avec tiers temps ont vu leur épreuve amputée d’un tiers pour terminer en même temps que les autres candidats.
Au-delà des interrogations sur la sécurité de l’organisation du baccalauréat, ce couac pose de nombreuses questions :
– pourquoi ne pas avoir reconvoqué l’épreuve le mercredi matin comme le BO du 22/09/2022 le permettait ?
– pourquoi ne pas avoir pris en compte le stress et la fatigue des candidats ?
– pourquoi ne pas avoir pris en considération les conditions de travail des enseignants surveillants convoqués pour 4h et obligés pour certains de rester 5h30 ?
– pourquoi ne pas avoir consulté les chefs d’établissement obligés de prévenir dans l’urgence les parents d’élèves, les transporteurs scolaires, les services de cantines des internats…
Alors que de nombreux enseignants avaient mis de côté leur colère contre la réforme des retraites et l’utilisation du 49.3 pour permettre à leurs élèves de passer le bac dans de bonnes conditions, le SNFOLC dénonce le mépris du ministre, qui, comme E. Macron reste droit dans ses bottes. Le SNFOLC renouvelle ses exigences de retour à un baccalauréat avec des épreuves nationales, ponctuelles, anonymes et disciplinaires en juin.
Le SNFOLC s’est adressé au ministre.