communiqué du 3 novembre 2020
Une nouvelle fois, le gouvernement réprime les lycéens mobilisés !
Le SNFOLC condamne avec la plus grande fermeté la répression dont des lycéens ont été victimes lors du blocus du lycée Colbert (10ème arrondissement) ce mardi 3 novembre.
A coup de bouclier, de matraque et de gaz lacrymogène, la police a cherché à empêcher les lycéens de se rassembler devant le lycée. Une fois encadrés par les forces de l’ordre, des dizaines de lycéens ont été verbalisés d’une amende 135 euros « pour rassemblement ».
Comme des milliers de personnels de l’Education nationale, les lycéens se mobilisent aujourd’hui pour dénoncer l’absence de moyens pour faire face à la crise et revendiquer de meilleures conditions d’enseignement.
Une nouvelle fois, le gouvernement répond aux revendications par la matraque, au prétexte de maintenir l’ordre dans un contexte de reconfinement.
Cette répression contre la mobilisation légitime des lycéens doit cesser immédiatement.
Alors que l’incurie du gouvernement fait peser la menace d’une fermeture des collèges et des lycées,
le SNFOLC appelle les personnels à poursuivre et amplifier les assemblées générales, et à reprendre l’appel intersyndical FNEC FP-FO, FSU, SUD Education, UNSA Education, Sgen-CFDT, SNALC, CGT Educ’action, SNCL-FAEN, FCPE, FIDL et UNL : « Elles demandent au ministre de l’Education nationale de procéder au recrutement de ces personnels dès la reprise du 2 novembre, en particulier en ayant recours aux listes complémentaires des concours, et en réabondant les listes complémentaires lorsque cela s’avère nécessaire. »
Le SNFOLC appelle les personnels à organiser l’action commune, à s’adresser aux parents, aux lycéens, sur cette exigence.