Lors du « conclave républicain » des lundi 15 et mardi 16 octobre dernier entre les
fédérations syndicales, le ministre et son cabinet, des accords syndicaux fluctuants ont émergé
au gré des thèmes abordés. Notons cependant que l’axe CFDT-UNSA, fédéralement minoritaire,
a approuvé à peu près tous les projets ministériels mais que fort heureusement, des points de
vue critiques se sont fait entendre.
iD-FO, par la voix de la FNEC-FP-FO a pour sa part et à plusieurs reprises tempéré
l’enthousiasme pédagogique de certains collègues …
· sur la décentralisation et nos craintes de voir émerger 30 politiques éducatives
fondamentalement divergentes, en particulier en ce qui concerne le service territorialisé
d’orientation et l’abandon de la carte des formations professionnelles aux conseils
régionaux que le ministre a clairement confirmé,
- · sur les conséquences de ces mesures en matière de statuts pour les personnels,
- · sur les « contrats d’objectifs tripartites » et nos craintes de voir se concrétiser une
seconde tutelle pour les personnels de direction, - · sur les projets de conseils pédagogiques (CM2-6ème, …), les projets éducatifs territoriaux
et notre interrogation sur le pilotage de ces dispositifs, - · sur le dernier mot aux parents en matière d’orientation auquel nous nous sommes
totalement opposés.
Une fois les grands principes énoncés, que nous partageons pour certains d’entre eux
(priorité au primaire, à la lutte contre le décrochage, à la rénovation de la formation des
enseignants), il faut entrer dans les aspects concrets, organisationnels, réglementaires et pour
l’instant nous n’y sommes pas encore.
En cela, nous divergeons des appréciations euphoriques d’autres syndicats de personnels de
direction.
Rappelons donc enfin, que le devoir d’une organisation syndicale n’est pas de faire la loi mais
d’être vigilant à ce que les intérêts des personnels qu’ils représentent soient défendus selon les
mandats qui nous ont été confiés.
Le secrétariat général